A la suite d’une vidéo devenue virale dans les réseaux sociaux, où l’on voit des journalistes tabassés dans un pickup par des militaires, le Bureau du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication CSAC en sigle , dit apprendre avec indignation l’arrestation et le traitement inhumain infligé à des journalistes dans l’exercice de leur profession par certains éléments des FARDC ce 28 juin 2023 à Kinshasa.
Dans un communiqué publié le 28 juin, le CSAC, Autorité de Régulation des Médias en République Démocratique du Congo, chargée de la protection de la presse, désapprouve cette atteinte à la liberté de la presse , et le traitement cruel infligé aux professionnels des médias en plein exercice de leur métier.
Et pour assurer sa mission de la protection et de la sécurité des professionnels des médias et en attendant que les services attitrés ne mettent en lumière les responsabilités à tous les niveaux, le CSAC recommande aux autorités militaires et commandants des Unités concernées de collaborer à la manifestation de la vérité en traduisant ces éléments et leurs complices en justice.
Dans cette attente, le Conseil s’engage, tout en exprimant sa solidarité à la presse, à accompagner les victimes de cette violence physique jusqu’à ce que justice leur soit rendue pour conjurer toutes les mauvaises pratiques contre les professionnels des médias sur l’ensemble du territoire national.
Parmi ces journalistes arrêtés, venus couvrir une activité impliquant un ministre dans une affaire foncière, y avait un journaliste de Radio Okapi et une journaliste de la RTNC ; les deux venaient d’être relâchés, après avoir passé tout un jour à la Demiap.
Par GNM