Mpox à Kinshasa : 448 cas suspects, 64 confirmés et 3 décès recensés, 19 zones de santé affectées

L’épidémie de Mpox continue de se propager à Kinshasa avec 448 cas suspects, 64 cas confirmés et déjà 3 décès recensés. La situation devient préoccupante alors que 19 zones de santé de la ville sont touchées par cette maladie virale qui met la capitale en alerte.

Selon les derniers chiffres, la zone de santé de Limete enregistre le plus grand nombre de cas avec 21 personnes infectées, suivie de Kokolo avec 6 cas, Gombe et Kasa Vubu qui comptent chacune 5 cas. D’autres zones comme Barumbu, Nsele, Biyela, et Muluku sont également affectées. Cette répartition montre que le virus se propage à travers plusieurs quartiers de Kinshasa, rendant nécessaire une réponse immédiate et coordonnée.

Face à cette situation alarmante, le ministre provincial de la Santé, Hygiène et Prévoyance Sociale, Dr. Patricien Gongo, appelle la population kinoise à observer scrupuleusement les gestes préventifs pour limiter la contamination. Il recommande notamment le lavage régulier des mains, l’évitement du contact avec des animaux décédés de cause inconnue, ainsi qu’une cuisson prolongée des viandes, en particulier la viande boucanée, afin de tuer tout germe éventuel.

Le ministre insiste sur l’urgence d’une prise de conscience collective pour contrer la propagation rapide du virus. “Nous devons impérativement respecter ces mesures de prévention pour protéger nos familles et notre communauté,” a-t-il déclaré, avant d’ajouter que les autorités sanitaires suivent de près l’évolution de la situation et mettent tout en œuvre pour endiguer cette épidémie.

Avec la montée des cas, le gouvernement provincial travaille en étroite collaboration avec les équipes de santé pour intensifier les campagnes de sensibilisation et renforcer les capacités des structures de soins afin de traiter efficacement les patients infectés.

L’heure est à la vigilance, et chaque geste compte dans la lutte contre cette nouvelle menace. Kinshasa doit se mobiliser rapidement pour freiner la progression du Mpox et protéger ses citoyens.

GNM