Pour des élections apaisées en RDC, le Porte-parole de l’ECC, Pasteur Éric SENGA, insiste sur un consensus préalable entre les parties prenantes

Dans son adresse devant l’Assemblée générale des Nations Unies, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a confirmé la tenue des prochaines élections générales en décembre 2023. Le numéro un congolais a également rassuré que des dispositions sont prises pour assurer la transparence, l’inclusivité, l’égalité des chances et la crédibilité de ces scrutins.
A ce sujet, le Secrétaire national de l’Eglise du Christ au Congo (ECC) chargé de la Commission Justice, Paix et Sauvegarde de la création, Pasteur Éric Senga, a estimé, dans sa dernière prise de position, qu’un consensus préalable entre les parties prenantes est nécessaire pour notamment éviter des contestations post-électorales.

“L’église en appelle à la paix, au consensus.
Nous ne pouvons pas arriver aux élections apaisées, crédibles et inclusives dans un contexte où les acteurs politiques ne s’accordent pas sur certaines évidences. Il est important pour nous de considérer la nécessité d’avoir ces élections le 20 décembre, pour éviter un bon vers l’inconnu au pays mais en même temps pour éviter des contestations. Par ricochet, nous avons l’obligation de tenir ces élections dans les conditionnalités acceptables pour éviter aussi la contestation avant, pendant ou après les élections.
Donc, pour nous, le mot-clé reste le consensus”, a-t-il insisté.

Pour le porte-parole de l’ECC, tout doit être fait pour que les prochaines élections soient un moment de fête, de cohésion nationale et de reconstruction de la confiance entre congolais.

“Nous devons nous accorder comme acteurs de la société civile, acteurs politiques parceque les élections pour nous, l’Eglise du Christ au Congo, continuellement ne sont pas une fin en soi. Les élections sont un moyen qui permet à un Etat de proposer une nouvelle architecture institutionnelle, juste et équitable, désigner les animateurs à ces institutions mais aussi renforcer l’unité nationale, pourquoi pas donner l’élan au développement tant attendu par tout le peuple.
Grosso modo, je pense, au nom de l’Eglise du Christ au Congo, que les élections ne devraient pas constituer le cimetière pour le destin de notre nation, les élections doivent être un moment de fête, un moment de cohésion nationale, un moment de reconstruction de confiance mais aussi de la maturation démocratique. C’est par les élections que l’on peut mesurer le niveau d’un État de droit”, a martelé le Révérend Pasteur Éric Senga.

JR MOKOLO