Présidentielle 2023 : Muzito dévoile les 4 grandes priorités de son programme ( souveraineté militaire et sécuritaire, souveraineté monétaire, lutte contre la pauvreté et lutte contre le chômage)

Candidat à la prochaine présidentielle en RDC, le président national du parti politique Nouvel Élan, Adolphe Muzito, déclare qu’il ferait mieux que le régime en place, en cas de son élection à la tête du pays.

Il dit détenir une « meilleure » offre politique, laquelle permettra de répondre tant soit peu aux multiples problèmes des Congolais.

De passage, samedi 22 avril sur la chaîne de télévision TV5MONDE, l’ancien premier Ministre a affirmé que son programme politique repose essentiellement sur quatre (4) priorités. La première priorité, a-t-il dit, c’est la « Souveraineté militaire et sécuritaire ». D’après lui, il s’agira de donner à l’armée congolaise des moyens importants pour lui permettre d’être efficace sur le terrain.

« Candidat Adolphe Muzito a une offre politique qui a quatre priorités essentiellement. La première priorité, c’est la souveraineté militaire et sécuritaire. Il nous faut un budget d’un milliard et demi chaque année. Sur un horizon de 5 ou 10 ans, nous pourrions donner à notre armée 15 milliards, 20 milliards pour assurer la souveraineté du territoire », a-t-il indiqué.

« Deuxième priorité, c’est la souveraineté monétaire. Il faut rétablir la souveraineté monétaire, qui est la base à partir de laquelle nous pourrions avoir une économie et financer la guerre. Le troisième chantier, c’est la lutte contre la pauvreté ; Le quatrième chantier, c’est le chômage (…) », a ajouté Adolphe Muzito sur TV5Monde.

Selon les statistiques avancées par l’ancien Premier Ministre, d’un côté, un Congolais vit dans une pauvreté indescriptible avec 1,5$/jour, d’où il faut augmenter le revenu national avec des gros investissements pour atteindre un minimum de 2,5$/jour; de l’autre, 75% de la population est au chômage, avec 3 millions de chômeurs/année.

Au cours de la même sortie médiatique, le président national du Nouvel An a émis des doutes sérieux quant à la transparence du processus et la tenue des élections cette année. À l’en croire, le processus électoral en cours aurait déjà connu un retard.