Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) a officiellement saisi l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) suite à des attaques de brouillage et d’usurpation d’identité (spoofing) visant les systèmes de positionnement global (GPS) des avions. Ces perturbations menacent gravement la sécurité du transport aérien civil dans la province du Nord-Kivu, notamment autour de Goma, incluant Beni, Butembo, Kibumba, et Kanyabayonga.
Ces interférences, attribuées aux Forces de Défense Rwandaises (RDF) et à leurs alliés terroristes de l’AFC/M23, posent un risque significatif pour tous les vols, y compris les compagnies aériennes commerciales, ainsi que pour les missions humanitaires vitales destinées à soutenir les populations locales victimes des violences dans la région.
Une enquête technique menée par les services compétents de la RDC, confirmée par des rapports d’acteurs internationaux opérant sous mandat du Conseil de Sécurité des Nations Unies, a établi que ces brouillages sont orchestrés par la RDF et l’AFC/M23. Ces actions, qualifiées de violations graves du droit international, représentent des dangers comparables à l’usage d’armes de guerre contre des cibles civiles.
Le Gouvernement congolais condamne fermement ces actes et appelle à des sanctions appropriées de la part de l’OACI. En tant que signataire de la Convention relative à l’aviation civile internationale de 1944, la RDC réaffirme son engagement à protéger la sécurité de son espace aérien et à défendre la vie de ses citoyens.
Les autorités congolaises demandent à la communauté internationale de prendre des mesures urgentes pour faire cesser ces attaques et garantir la sécurité des vols civils dans la région.
GNM