Sénatoriales au Maï -Ndombe : Jean Thierry Monsenepwo retire sa candidature et dénonce des faits de corruption

Le candidat Sénateur Jean-Thierry Monsenepwo annonce le retrait de sa candidature aux élections sénatoriales prévues ce dimanche 26 mai. Il dénonce des motivations financières que demandent certains députés provinciaux, qu’il qualifie de corruption.

«En tant que candidat aux élections sénatoriales de la province du Maindombe, j’ai été porté par un amour profond pour ma province et un engagement indéfectible à promouvoir son développement et le bien-être de ses populations. Cependant, après mon audition à l’assemblée provinciale, il m’est apparu clairement que les idées ne suffisaient pas : les motivations financières semblaient primer pour certains députés provinciaux. Ces pratiques de corruption, en totale contradiction avec mes valeurs, ma religion chrétienne et mon éducation, ainsi qu’avec le combat que je mène aux côtés du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, m’ont poussé à prendre une décision difficile mais nécessaire. Loin de m’affaiblir, cette étape a renforcé ma détermination à lutter contre la corruption au sein de nos institutions », a-t-il expliqué.

Jean Thierry Monsenepwo affirme que sa décision de se retirer de la course au sénat est guidée par la volonté de tirer les leçons de cet engagement politique et de renforcer son combat pour une société plus juste et intègre.

« Je choisis de rester fidèle à mes principes et à ma mission de servir les intérêts vitaux de notre peuple. Par conséquent, je retire ma candidature aux élections sénatoriales prévues pour ce jour, 26 mai 2024, dans ma province de cœur, le Maindombe. Cette décision est guidée par la volonté de tirer les leçons de cet engagement politique et de renforcer mon combat pour une société plus juste et intègre.»

Au-delà de ce retrait, Jean Thierry Monsenepwo s’engage à continuer de porter la voix des populations du Maindombe, sa province en particulier et de la RDC en general, et de travailler sans relâche pour la mise en place rapide d’une structure politique qui, dans cinq ans, espère t-il, permettra l’émergence de Congolais dignes de la vision du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, des hommes et des femmes intègres, animés par les valeurs de moralité, de transparence et de bonne gouvernance.

G. Ngonga