Ce vendredi 9 août 2024, l’Université des Sciences de l’Information et de la Communication (UNISIC) a été le théâtre d’une manifestation étudiante d’envergure. Les étudiants ont défilé au cœur du campus pour exiger la reprise immédiate des cours, interrompus depuis mercredi dernier, et ont affirmé leur soutien indéfectible au recteur Kambayi Bwatshia, qu’ils considèrent comme un pilier de la stabilité et de l’innovation académique de l’université.
Dès les premières heures de la matinée, une foule d’étudiants s’est rassemblée en masse, accueillant le recteur avec enthousiasme et affichant une confiance inébranlable en sa gestion de l’université. Les manifestants ont souligné l’importance d’un leadership solide pour garantir la continuité de leur éducation, tout en exprimant leur désapprobation envers la délégation syndicale, accusée de perturber le fonctionnement académique.
Dans un acte symbolique de défiance, les manifestants ont forcé l’accès aux bureaux du comité de gestion, qui avaient été scellés par une faction de la délégation syndicale, et ont dégagé les bancs obstruant l’entrée du bureau administratif. Leur revendication principale reste claire : la reprise immédiate des cours afin de ne pas compromettre leur formation académique.
En réponse à cette mobilisation, le comité de gestion de l’UNISIC a convoqué une réunion d’urgence cet après-midi pour examiner les événements récents et évaluer les actions nécessaires. Des mesures judiciaires pourraient être envisagées contre les instigateurs des troubles, et des sanctions disciplinaires sont à l’étude pour garantir la sécurité et le bon fonctionnement de l’université.
Les réseaux sociaux ont été inondés d’images et de vidéos montrant des étudiants déterminés, brandissant des pancartes avec des slogans tels que « Nous voulons la reprise des cours » et « Vous pouvez tout toucher sauf à Kambayi Bwatshia ». Ce mouvement illustre l’urgence et l’angoisse des étudiants face à l’interruption de leur parcours académique et met en lumière les tensions sous-jacentes entre la direction universitaire et certaines factions syndicales.
Dans un contexte de tensions croissantes, l’issue de cette manifestation pourrait s’avérer décisive pour l’avenir immédiat de l’UNISIC et de son personnel administratif.
GNM