RDC-Élections 2023: Albert Mukulubundu, l’une des figures de proue du Nouvel Élan/Lamuka est candidat aux législatives nationales et provinciales à Idiofa

Albert Mukulubundu est le chargé des relations extérieures et Porte Parole du Nouvel Elan/LAMUKA. Cette bête politique rompue dans l’analyse stratégique porte le numéro 333, dans la liste de son parti, à la législature nationale et provinciale, dans la circonscription électorale d’Idiofa, pour les élections du 20 décembre prochain en RDC.

Deuxième territoire le plus peuplé de la RDC, après celui de Lubero dans le Nord Kivu, le territoire d’Idiofa est situé dans la province du Kwilu. Après le dernier enrôlement des électeurs, cette circonscription électorale dispose maintenant de 6 sièges à la députation nationale et 9 sièges à celle provinciale. Par rapport à la configuration de la législature finissante, elle a donc perdu un siège à la députation nationale et deux à la députation provinciale.

Avec un carnet d’adresses politiques fourni, à l’intérieur, comme à l’extérieur du pays, le porte parole du Nouvel Élan/Lamuka affrontera les candidats de l’Union Sacrée, la coalition au pouvoir, qui auront vraiment le pain sur la planche, eu égard aux 5 ans de leur mandat catastrophique à la tête du pays.

Pour la petite histoire, entre M. Albert Mukulubundu et l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito, le président du Nouvel Elan, ce n’est pas seulement une relation de proximité idéologique patriotique, mais aussi celle d’une lutte qui remonte à plusieurs années.

Initié dès le bas âge par son défunt père, un ancien révolutionnaire congolais, à la donne politique, cet homme de combat a été dans le passé conseiller politique du vice président Yerodia Abdoulaye Ndombasi, ainsi que du premier ministre Adolphe Muzito, outre tant d’autres fonctions politiques occupées précédemment.

En 2012, ce politicien averti avait prit ses distances vis-à-vis des dirigeants au pouvoir dans son pays et posé ses valises en France. Depuis, cet homme de gauche a tissé beaucoup de liens avec les milieux progressistes et institutionnels occidentaux, voire d’autres continents.

Quoiqu’à l’époque, il entretenait, dans le cadre de l’opposition, d’excellentes relations avec Félix Antoine Tshisekedi, alors candidat de l’UDPS à la magistrature suprême, il avait préféré œuvrer aux côtés d’Adolphe Muzito, dont la vision lui semblait plus proche des idéaux nationalistes prônés par Patrice Lumumba, dans les tractations ayant abouti à la désignation du candidat commun de l’opposition à Genève, avant les élections de 2018 en RDC, celles ayant abouti au hold-up électoral.

Aujourd’hui, il est avec tant d’autres cadres de son parti la cible des attaques du pouvoir en place, voire de l’aile dissidente de LAMUKA, après l’éclatement de cette plateforme de l’opposition congolaise, parce que redoutant tous sa perspicacité politique.

Profitant de son positionnement politique, tant à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, à plusieurs reprises, Albert Mukulubundu a initié et obtenu des projets en faveur de la population d’Idiofa, en l’occurrence les financements de la construction d’une bibliothèque scolaire, d’un centre de santé, des forages d’eau potable dans différents secteurs dudit territoire, sans oublier sa lutte farouche pour la mécanisation des enseignants de sa circonscription électorale, l’octroi d’un appareil de radiologie à l’hôpital général d’Idiofa, ainsi que l’encadrement des organisations paysannes, avec notamment la fourniture gratuite aux populations rurales des tôles et des matériels agricoles tels que les houes, les bêches, les machettes, etc.

Son parti, Le Nouvel Elan, se classe maintenant parmi les organisations politiques de l’opposition congolaise les mieux implantées dans le territoire d’Idiofa, ainsi que dans une grande partie de la RDC. Son chef de parti, Adolphe Muzito Fumumpa, se distingue de ses autres concurrents par son leadership éclairé, ainsi que ses prises de positions pertinentes et son expertise avérée, pour sortir le Congo du cycle infernal de la pauvreté. Ses compatriotes gardent de lui l’image de ce chef de gouvernement qui avait pendant plusieurs années stabilisé le taux de change du dollar américain, par rapport à la monnaie nationale, à son passage à la Primature. Le peuple congolais n’a pas non plus oublié que c’était grâce à sa gestion orthodoxe des finances publiques que la RDC avait pu obtenir l’effacement de la dette colossale laissée par le régime de Mobutu auprès de la Banque Mondiale et du FMI. En sus, sa déclaration du 20 décembre 2019, appelant à faire la guerre contre le Rwanda, qui déstabilise en permanence la sécurité à l’est de son pays, l’a hissé au rang des patriotes décidés à protéger le peuple congolais, ainsi que l’intégrité territoriale de la RDC.

Avec les divers atouts mentionnés ci-haut, il sied de mentionner ici qu’Albert Mukulubundu à se positionne comme le challenger le plus déterminant pour les prochaines élections législatives à la circonscription électorale d’Idiofa. En effet, la plupart de députés sortants FCC ayant migré vers l’Union Sacrée, qui traînent derrière eux un bilan infructueux de deux ou trois mandats parlementaires, sont systématiquement désavoués par la population locale. Celle-ci tient mordicus à la désignation par voie des scrutins de nouveaux représentants aux différentes assemblées législatives, qui auront la mission de mettre en place la nouvelle politique publique devant résoudre les divers problèmes auxquels elle est en permanence confrontée. En tout cas, les masses paysannes et laborieuses ne veulent plus de ces caciques ayant accumulé plusieurs mandats aux bilans négatifs, qui n’ont servi qu’à assouvir leurs propres égos.

A cet effet d’ailleurs, les observateurs de la scène politique congolaise savent que d’une manière générale, la ville-province de Kinshasa, le Kongo central et le grand Bandundu votent toujours pour le changement. Et compte donc tenu de la situation socio-économique chaotique du pays, l’actuelle majorité au pouvoir n’aura pas d’arguments valables pour faire face à l’implacable machine électorale du Nouvel Elan dans le territoire d’Idiofa en particulier, et dans la province du Kwilu en général, comme partout ailleurs, à moins de recourir, comme on le craint déjà, à la fraude électorale.