Dans une lettre ouverte adressée à Fridolin Ambongo, Thierry Monsenepwo indique que tout silence du cardinal face à la lettre ouverte blasphématoire de Corneille Nangaa risque d’avoir des conséquences incalculables sur l’Eglise catholique locale dont il est le prélat le plus élevé en dignité.
Ce cadre de l’Union sacrée de Tshisekedi rappelle au Cardinal Fridolin Ambongo que les Congolais et les Africains en général n’ont jamais selon lui, pardonné à l’église catholique d’avoir donné un blanc seing à l’esclavage des noirs et à la colonisation.
«Surtout que l’église catholique aussi n’a jamais cru utile de présenter officiellement des excuses pour l’édit papal justifiant l’esclavage et la traite des noirs…Absoudre les terroristes et les agresseurs au point de suggérer des atomes crochus avec leur nouveau cheval de Troie en la personne de Corneille Nangaa risque d’être considéré par les descendants des esclaves et des colonisés que nous sommes comme une profanation insupportable de la mémoire collective», peut-on lire dans la lettre de Thierry Monsenepwo adressée au Cardinal Fridolin Ambongo.
À en croire Thierry Monsenepwo, l’attitude du chef de l’église catholique est de toute évidence, de nature à s’apparenter à un blanc seing accordé cette fois-ci aux néocolonialistes impénitents qui s’adonnent au pillage des ressources naturelles de la RDC par le truchement du Rwanda.
Dans ce document dont une copie est tombée sur la rédaction de Vérité.cd, Thierry Monsenepwo demande au prélat catholique d’éviter à la mère patrie l’opprobre dont, selon lui, il entache Corneille Nangaa, qui se permet de lui tresser des lauriers pendant que son maître KAGAME extermine les compatriotes congolais.
«Dois-je rappeler qu’avant que Corneille Nangaa ne puisse céder aux sirènes sanguinolentes de Paul Kagame, Vous en appeliez déjà à l’avènement d’un homme courageux à même de renverser les institutions de laRépublique?», rappel Thierry Monsenepwo.
Pour Thierry Monsenepwo, il est temps que le Cardinal Fridolin Ambongo de se rétracter au plus vite pour son honneur, et pour le salut de l’église catholique congolaise.
G. Ngonga
