Depuis sa première vague de 2006, le processus électoral en Rdc établit un fichier d’électeurs sur base des enrôlements des congolais ayants 17 ans révolus. Et pour une meilleure identification, une carte d’électeur est délivrée à chaque congolais. Ce fut le cas en 2006, 2011, 2018 et cette année en 2023. Et ce, par inexistence d’un fichier de l’état civil dont le dernier remonte à l’époque du maréchal.
Le drame est que pour 2023, la carte d’électeur imprimée est d’une qualité médiocre. Dès sa délivrance, les congolais se sont plaints de la qualité nulle de cette carte, avec entre autre des visages noirs blancs , des faciès non reconnaissables, et d’une plasticité qui laisse à désirer. Juste deux mois après son émission, ces cartes ont perdus les renseignements écrits qui y étaient affichés. Ce qui a rendu plus de 20 millions de ces cartes inutilisables.
Un travail bâclé, pour une Ceni qui a perçu du contribuable congolais près d’un (1) milliard de dollars.
Un manque de respect et de considération qui a atteint son point culminant lorsque le président de la Ceni lui-même a demandé aux congolais, pince sans rire, de brûler ces cartes pour ressortir ces écrits effacés.
Du jamais vu, même du temps du très critiqué corneille nangaa ou daniel Ngoie mulunda.
Cette faiblesse de la Ceni a malheureusement, donnée libre cours à certaines pratiques décriées par Félix Tshisekedi lui-même, lors du tête à tête entre les candidats président de la république et la Ceni.
Les agents chargés d’établir les duplicatas, exigent 10.000 franc, un montant 4 fois supérieur à ce que gagne par jour un congolais, pour l’établissement du duplicatas.
Certains candidats, en profitent pour rafler les cartes des citoyens, au motif d’en faire leurs témoins, pour ensuite payer ce montant au niveau des maisons communales, et détiennent de vers eux, ces cartes qui en l’absence d’une carte d’identité en Rdc, sert aussi de carte pour identité des congolais.
La question est de savoir si le jour du vote, n’ayant pas eu les 10.000 fc réclamés pzr les agents de la Ceni dans les maisons communales pour l’impression des cartes duplicata, que vont faire ces congolais ? Voter ou pas ? Car ayant des cartes illisibles. Ne devraient ils pas voter non pas de leur faute mais par simple fait que la Ceni ait choisi de produire des cartes d’électeurs délavées ? Pire, que dire des congolais qui n’ont pas été pris en charge par des candidats qui leurs auraient assuré le financement d’impression des duplicatas ?
Voilà dans quoi la Ceni de Kadima place les congolais. Et tout ce malheur aura coûté à l’état 1 milliard de dollars. Un montant qui aurait pu financer la construction de 1000 kilomètres de route, et qui aurait aidé les congolais à être mieux connectés que maintenant.
Tout ce désordre ne va que servir à la tricherie et consacrer un désordre qui consacrerait la fraude électorale.
