Plus le temps passe, plus nous nous rendons compte que les rares de nos compatriotes qui ont bravé la peur pour dénoncer les anti-valeurs et les inégalités sociales sont bâillonnés par le pouvoir de Monsieur Tshisekedi contre la volonté du peuple.
En effet, l’honorable Jean-Marc Kabund a Kabund, aujourd’hui, fait partie de nos martyrs vivants
Oui, ce compatriote a décidé de quitter la famille au pouvoir par le fait qu’il a compris que ce dernier ne pouvait nullement servir notre population. Rupture sur fond de plusieurs révélations et dénonciations des actes posés contre l’intérêt de notre peuple, et même foulant aux pieds l’essentiel du combat qu’à mené l’UDPS centrée sur la Sociale démocratie. Oui, ce compatriote mérite nos encouragements car il a par son courage décidé de renoncer au prestige et à un statut beaucoup plus confortable dans lequel il vivait. Oui, comme la contradiction n’a jamais été accepté, ce compatriote paie aujourd’hui par une lourde et sévère sanction qui d’ailleurs ne lui a jamais été notifiée comme le veut la loi. Son procès aura été un scénario de justice. Reconnaissons lui le mérite d’avoir prévenu la nation sur la nature des élections que Monsieur Tshisekedi allait organisé en 2023. Que ceux qui ne l’avaient pas cru en son temps s’en repentent aujourd’hui. Sur la gestion du pays, il avait très dur dénonçant le fait que les hommes au pouvoir n’étaient animés que par l’enrichissement personnel. D’où la main basse sur les mines du pays. Il fallait l’enfermer très vite pour le faire taire. Quoiqu’il en soit, les Congolais ne sont pas moins marqués par le courage dont a fait ce digne héritier de l’école tshisekediste originelle.
Il y a un autre, l’Honorable Mukebayi Nkoso Hugues Michel Mike, celui-ci qui a consacré son mandat à la défense des intérêts de sa population, oui rien ne pouvait se faire contre les Congolais et le Kinois sans que ce dernier nous avise. Nous avons encore frais en mémoire son alerte sur la gestion de la ville de Kinshasa par la dynamique Ngobila, une véritable maffia parlementaire installée à l’Assemblée provinciale de Kinshasa sous le contrôle bienveillant du gouverneur. Voilà qui explique que ce gouverneur a été exempte de toute redevabilite devant les députés provinciaux. Ainsi plusieurs initiatives parlementaires de Mukebayi ont été étouffées pour tenir les Kinois dans l’obscurantisme total. Un parlementaire averti, il a su être présent au-devant de la scène politique dans plusieurs actions de l’opposition pour défendre les intérêts de notre population, le cas de la marche à Kianza pour dire non à la vie chère, à l’agression rwandaise et au processus électoral chaotique. Pour le pouvoir, il en faisait trop. Il dérangeait. Pour ne plus avoir à faire à pareil poil à gratter dans la capitale, le pouvoir s’est arrangé pour que la CENI n’attribue pas un seul siège à l’opposition dans la ville de Kinshasa à l’issue des législatives du 20 décembre dernier. Dix mois déjà que Mukebayi croupit à Makala sans fondement de droit aucun. Que ce derangeur se taise c’est tout. Oui, Mukebayi, notre martyrs vivant qui souffre aussi de la maladie de notre justice pour laquelle Monsieur Tshisekedi n’a pas de thérapie courage cher compatriote.
Le troisième Salomon Kalonda Dela, oui, un compatriote plutôt discret et calme. Un homme convaincu et surtout loyal de par ses différentes actions au profit de sa population. Il a su être celui qui défend au mieux son peuple, aujourd’hui jeté également en prison et même privé de droit aux soins médicaux simplement parce qu’il est collaborateur d’un opposant et qui représente une force de part ses qualités managériales pour la Présidentielle de décembre 2023. Même lorsque d’autres détenus peuvent bénéficier du droit à des soins appropriés, le cas de François Beya. Pour Salomon, toutes les demandes sont rejetées. Aujourd’hui, il ne fait bon vivre pour les hommes des entourages des grands leaders de l’opposition. Prince Epenge, Alain Bolodjwa en savent quelque chose avec leurs passeports saisis à la DGM sans aucune explication.
Aujourd’hui la nation a compris que la gouvernance de Monsieur Tshisekedi utilise l’appareil judiciaire pour torturer et intimider les opposants.
Le quatrième curieusement fait partie de la presse. Oui, le quatrième pouvoir. Lui, c’est le compatriote Stanis Bujakera, un compatriote à la côte très flatteuse du fait de son professionalisme. Pour s’informer, il n’y avait meilleur que la source Bujakera jusqu’à l’arrestation du journaliste correspondant de Jeune Afrique. Ses tweets ravageurs ramenaient à la surface les malversations et autres faits de corruption dissimulés à l’opinion. Il avait de toujours mettre à nu les contre-vérités d’un pouvoir qui a fait du mensonge un mode de gestion.
Y a-t-il une conclusion à tirer au terme de cette tribune? Non. Plutôt une leçon morale pour dire à Félix Tshisekedi qu’il vaut mieux la fin d’une chose que le début. La fin risque d’être cruelle avec la perspective de rendre compte un jour.
Jonathan NGBELE Pdt Nat P.A.C Opposant